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Aggregate shocks, poor households and children: transmission channels and policy responses
Summary (English)
The global financial crisis that erupted in 2008 coupled with food and fuel price volatility are likely to affect developing countries, and within them the vast majority of the world’s poor population in profound ways. This paper maps the different channels through which their effects could be transmitted to the developing world, and it illustrates a basic framework of shock transmission to a developing country from the macro- to the micro-levels—considering also possible adverse feedback effects.
Aggregate shocks are going to be an increasingly common feature of the global economic landscape; and these shocks could result in poverty traps, generating effects that harm not just present, but also succeeding generations. Social budgeting and social protection will be critical in order to shield poor households and vulnerable children from the worst effects of these shocks.
There is a strong moral imperative to advance children’s rights and take prompt action in these areas. Policy experience and empirical evidence also suggest that investments in children and policy interventions to protect them during periods of economic volatility and crises are eminently affordable and provide strong social and economic returns.
In responding to the presently unfolding financial crisis as well as future ones, continuing and further strengthening investments in children, and in addition, protecting them from the adverse impact of these crises will be critical, not just in breaking the cycle of poverty, but also in safeguarding countries’ future economic growth and human development.
Summary (Spanish)
Hay grandes posibilidades de que la crisis de los alimentos, los combustibles y las finanzas de 2008 afecte profundamente a los países en desarrollo, y, por ende, a la gran mayoría de la población pobre del mundo. Este documento enumera los diferentes canales por medio de los cuales sus efectos podrían trasmitirse al mundo en desarrollo e ilustra un marco básico de transmisión de perturbaciones a un país en desarrollo en los niveles macroeconómico y microeconómico, teniendo en cuenta también los posibles efectos adversos de retroalimentación.
Las perturbaciones agregadas van a ser cada vez más un elemento común del panorama económico mundial; y estas perturbaciones pueden traer como consecuencia trampas de la pobreza, generando efectos que perjudiquen no solamente a las generaciones actuales, sino también a las venideras. La presupuestación social y la protección social serán decisivas para proteger a los hogares pobres y a los niños vulnerables contra los peores efectos de estas perturbaciones.
Hay un firme imperativo moral para impulsar los derechos de la infancia y tomar medidas urgentes en estas esferas. La experiencia en materia de políticas y las pruebas empíricas sugieren también que las inversiones en las intervenciones relativas a la infancia y las políticas para proteger a los niños durante los períodos de volatilidad económica y crisis son eminentemente viables y ofrecen un sólido rendimiento social y económico.
En la respuesta a la crisis financiera que se produce en la actualidad, así como a otras en el futuro, mantener y fortalecer aún más las inversiones en los niños y, además, protegerles contra las repercusiones adversas de estas crisis será fundamental no solamente para romper el ciclo de la pobreza, sino también para salvaguardar el crecimiento económico y el desarrollo humano de los países en el futuro.
Summary (French)
Il est fort probable que la crise financière mondiale qui s’est ouverte en 2008, aggravée par la volatilité des prix du pétrole et des produits alimentaires, affectera profondément les pays en développement et donc, en leur sein, la vaste majorité des personnes pauvres du monde. Cette étude examine la façon dont les effets de ces crises pourraient se transmettre au monde en développement et elle présente un cadre de base concernant la transmission de ces chocs à un pays en développement, du niveau macroéconomique au niveau microéconomique, en s’intéressant aussi aux éventuelles répercussions négatives.
Ces ondes de chocs vont devenir de plus en plus fréquentes dans l’économie mondiale et elles pourraient créer des « pièges de pauvreté » dont les conséquences préjudiciables ne se limiteraient pas au présent mais affecteraient aussi les générations futures. Les postes sociaux et de protection sociale dans les budgets seront d’une importance capitale pour protéger les citoyens les plus pauvres et les enfants vulnérables des pires conséquences de ces chocs. Il est impératif, sur un plan moral, de faire progresser les droits de l’enfant et de prendre rapidement les mesures qui s’imposent dans ce domaine.
L’expérience politique et les données empiriques semblent aussi indiquer que les investissements réalisés en faveur des enfants et les interventions en matière de politique menées pour les protéger durant les périodes de volatilité économique et les crises sont tout à fait abordables et très rentables sur les plans social et économique.
Pour trouver une solution à la crise financière actuelle, et se préparer aux crises futures, le maintien et même l’augmentation, des investissements en faveur des enfants ainsi que leur protection contre les conséquences négatives de ces crises revêtent une importance vitale, non seulement pour briser l’engrenage de la pauvreté mais aussi pour protéger dans ces pays la croissance économique et le développement humain de demain.